INGRÉDIENTS

A PROPOS

Vous saviez qu’il faut 5 kg de tomates fraîches pour obtenir 1 kg de pulpe de tomates ?
Et vous saviez aussi qu’il ne se passe pas 24 heures entre la récolte des tomates de plein champ et leur mise en conserve par la société Mutti, entreprise familiale depuis 1899, numéro 1 en Italie ?
C’est une des innombrables réponses aux questions posées chez Mutti lors d’un magnifique voyage à Parme où j’ai fais une immersion total dans le monde de la production de cette marque.

Dans les environs de Parme, en Emilie-Romagne, dans le nord de l’Italie, grande région productrice de tomates destinées à être mises en conserve. Et sous un magnifique soleil, quelques blogueurs et moi on commence notre découverte de la production avec une promenade au champs dirigée par Francesco Mutti, PDG de la société et 4ème de la génération Mutti qui va nous parler avec passion de l’histoire de la marque et les étapes de productions.

Mutti a mis en place auprès de 350 producteurs de tomates une politique d’incitation remarquable. Elle achète leur production, 6 % au dessus du prix du marché et récompense les 50 meilleurs. Un premier tri mécanique est opéré sur place dans les champs.
Mutti ne donne jamais d’ordre aux producteurs mais vérifie que les « informations » délivrées sont bien appliqués en matière de « lutte intégrée », de rotation des cultures, de choix des graines, d’absence de tomates OGM et de consommation d’eau notamment. L’entreprise affirme rechercher plus la qualité que la certification…

Après la récolte, les camions se dirigent vers l’usine et le contrôle commence. La qualité de la tomate est contrôlée par l’analyse d’un échantillon de 20 kg prélevé dans la cargaison. Mutti vérifie la teneur en sucre, l’acidité, la couleur, les défauts éventuels, la présence de sable ou d’autres impuretés. Certains véhicules repartiront sans avoir rien déchargé. Et les contrôles vont se succéder…

Le produit Mutti le plus consommé c’est la pulpe de tomates et on a suivi la production de celle-ci. Après la phase de sélection, les meilleures tomates sont broyées à température ambiante (20°C environ) selon une méthode brevetée par Mutti, qui reste encore secrète aujourd’hui. Les boîtes sont remplies avec la pulpe à une température d’environ 80°C. Une fois fermées, elles sont pasteurisées à 90°C pendant une heure environ.

Et c’est encore à Mutti que l’on doit l’invention du concentré de tomates en tube en 1951, la pulpe de tomates concassées 20 ans après, et le vinaigre de tomates en 2004. Mutti exporte 40 % de sa production dans 80 pays différents jusqu’en Australie ! En France, les produits de la marque sont vendus en GMS.

En rentrant de ce voyage, j’avais tellement envie de cuisiner un plat avec cette bonne polpa et pour un repas rapide, j’avais choisi de préparer une Tchaktouka, c’est des poivrons grillés coupés en lamelles mélangés avec la pulpe de tomates et des épices et pour la touche finale des oeufs. C’est une recette très présente au Maghreb et aussi en Israël.

Préparation :

Faites griller les poivrons au four ou sur le feu jusqu’à ce qu’ils noircissent. Laissez-les refroidir dans un sac alimentaire pendant 5 à 10 minutes pour faciliter le nettoyage des poivrons où la peau se détache facilement.
Pelez les poivrons et ôtez le pédoncule et les graines. Coupez-les en lanières.
Dans une poêle, versez l’huile d’olive et faites poêler les dés de tomates avec l’ail et les épices.
5 minutes après, ajoutez les lanières de poivrons, mélangez le tout et laissez mijoter à feu doux 15 minutes tout en remuant afin d’obtenir une sauce assez consistante.
Cassez les oeufs par-dessus et laissez cuire jusqu’à ce que le blanc des oeufs se fige.
Dégustez de suite avec un bon pain frais.


Tchaktouka à imprimer en PDF

J'espère que la recette Tchaktouka vous a plu. Si vous le souhaitez, vous pouvez me laisser un commentaire.

Publier un commentaire