A PROPOS
Aujourd’hui, c’est une recette d’un très beau livre que j’ai reçu de la part des éditions Solar, c’est un livre de Marion Beilin qui s’intitule « Burgers Bagels Wraps & Co »
Les recettes sont vraiment alléchantes, un grand choix de sandwichs et de pains présentés d’une charmante façon !
Cet ouvrage vous propose :
*90 recettes variées, salées et sucrées, dont 40 illustrées, simples, savoureuses et inventives, de burgers, bagels et wraps, pour les petites et les grandes faims…
*Pour chaque recette, un conseil pour décliner les saveurs et proposer un accompagnement parfaitement assorti.
La brillante Egypte
Si l’Egypte est le berceau des arts et des sciences, elle est aussi celui de la boulangerie.
Le paysan de la vallée du Nil cultivait de nombreuses céréales.
Les boulangers confectionnaient des pains de formes variées, parfois destinés aux rites et aux offrandes.
Farine, eau, sel, levain : ils tenaient déjà la recette du pain, qu’ils enrichissaient parfois de graisse, d’oeufs ou de miel. Les pains azymes, eux, ne renfermaient pas de levain.
Au temps des Grecs et des Romains
Grecs et Romains avaient eux aussi leurs boulangers.
Et s’ils étaient d’abord perçus comme des mangeurs de maza et polenta qui ne sont autres que des bouillies, ils se sont vite régalés de pains variés : pain mollet additionné d’huile et de lait, pain lachman à manger chaud, pain boletin en forme de morille, pains ostrearii à servir avec les huîtres !
Un moyen-âge contrasté
Les premières boulangeries publiques ont ouvert en France au VIème siècle, dès le Haut Moyen Âge.
On y vendait le pain ordinaire ou pain bis, le pain broyé (pâte battue à l’aide de deux bâtons), le pain de Chailly (réalisé avec les meilleures farines), le pain d’épices… Un choix qui bien sûr n’était pas accessible à toutes les bourses.
C’est seulement à partir de 1050 que le pain devient la base de l’alimentation. Le rôle du christianisme dans sa promotion et sa diffusion a été considérable pendant tout le Moyen Âge.
Le pain de la renaissance
Devenu, à la Renaissance, aliment populaire par excellence, le pain se dégustait blanc chez les nobles et les bourgeois qui l’achetaient chez leur boulanger.
Les paysans se contentaient d’un pain noir qu’ils réalisaient eux-mêmes à partir des céréales disponibles.
Pour 10 personnes
Préparation : 30 min
Cuisson : 15 min
Repos : 2h15
Ingrédients :
– 650 g de farine
– 18 cl de lait
– 1 oeuf + 1 jaune pour la dorure
– 30 g de beurre
– 1 sachet de levure sèche de boulanger
– 1 cuillère à café de sel
– 1 grosse cuillète à soupe de miel
– 15 cl d’eau
– 4 cuillères à soupe de sésame
Préparation :
Faites fondre le beurre.
Tamisez 300 g de farine avec la levure. Creusez un puits, ajoutez le sel, puis le lait et le beurre, l’eau, l’oeuf battu en omelette et le miel. Malaxez en rajoutant petit à petit 300 g de farine. Formez une boule. Si la pâte est trop gluante, ajoutez un peu de farine. Pétrissez-la 5 min au moins. Couvrez d’un linge humide et laissez lever à température ambiante 1 heure environ : la pâte doit doubler de volume.
Déposez la boule de pâte sur le plan de travail préalablement fariné et écrasez-la une fois avec la paume de la main. Divisez-la ensuite en 10 morceaux que vous façonnerez en boules. Couvrez du torchon et laissez lever 15 min.
Aplatissez alors légèrement chaque boule. Fouettez le jaune d’oeuf et badigeonnez-en le dessus de chaque boule. Parsemez de sésame ou de graines de pavot et laissez lever 1h.
Préchauffez le four à 200°C.
Déposez les boules sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé. Glissez au four et laissez cuire 15 min.
Les conseils de l’auteur : Les pains se conservant très bien au congélateur, lancez-vous une fois et congelez le reste.
Glissez une coupelle d’eau chaude dans le four pour créer une atmosphère humide.
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